Livres - N°83 - Décembre/Janvier 2010

Livres

Bien plus qu’un guide descriptif de circuits de randonnée, cet ouvrage se veut une présentation d’un système unitaire de la chaîne des Alpes. Cette unité sur laquelle s’est bâtie la Convention alpine, traité international. Les premières pages sont ainsi consacrées à la Convention alpine, sa naissance et ses ambitions pour des Alpes rassemblant plus de treize millions d’habitants de Monaco à l’Autriche, du Liechtenstein à la Slovénie, en passant par l’Italie, la France, la Suisse et l’Allemagne. Dans son introduction, Josef Essl livre quelques réflexions sur la randonnée sur plusieurs jours ou trekking, sa forme de lenteur permettant des contacts directs. Si les vingt circuits décrits concernent le tour de célèbres massifs comme celui du Mont-Blanc, du Cervin ou du Mont Rose, ils invitent également à la curiosité pour découvrir des parcours très méconnus comme les Alpes maritimes, le Hoher Dachstein, la Civetta, le mont Viso. Ces vingt propositions de parcours de randonnée sont ainsi là pour montrer qu’il n’y a pas que dans les pays et massifs lointains qu’il est possible de réaliser de beaux treks ; les Alpes, toutes proches, sont riches de ces variétés.
Avant les pages descriptives, quelques informations de sécurité sont rappelées tant sur la condition physique que sur l’équipement, ou que faire en cas d’urgence, la signalétique des sentiers et la météo. Une page décrit encore les transports en commun desservant bon nombre d’itinéraires. Chaque itinéraire contient un descriptif de ses caractéristiques, le nombre de jours de randonnées, les exigences, une carte, les différentes étapes ainsi que les hébergements. A télécharger sur www.alpconv.org ou demander une copie par e-mail à info@alpconv.org
«Per Alpes, vingt circuits pour découvrir les Alpes en marchant», sous la direction du secrétariat de la Convention alpine, gratuit

Avant d’appartenir à un pays, les gens de l’Alpe sont d’abord des gens de l’hiver, de la neige et du froid. C’est ce que raconte ce numéro de L’Alpe. Les anciens disaient «sept mois d’hiver, cinq mois d’enfer…». La saison froide a toujours marqué (et marque encore aujourd’hui, mais de façon radicalement différente) les travaux et les jours des habitants des Alpes. Avec la pente, avec le froid, l’hiver alpin a induit des modes de vie et des comportements dans de nombreux domaines : agriculture, habitat, vie sociale, exploitation de la montagne, migrations, rites et fêtes. Des caractéristiques que l’on retrouve dans d’autres régions, en particulier septentrionales comme la Scandinavie, le Québec ou la Russie. Hier, les sports (d’hiver encore...) ont pris momentanément le relais d’une difficile économie rurale de subsistance. Mais qu’en sera-t-il demain si la neige venait à manquer ?
L’Alpe 51 «Mon pays, c’est l’hiver», collectif, éditions Glénat, 15 €
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Nous avons reçu un courrier de Monsieur Michel Bansard résidant au Mans (72) et propriétaire d’une résidence secondaire à Saint-Jean-de-Sixt, qui fait suite à la lettre de Jean-Claude Rolland paru dans notre dernière édition.

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