Saint-Jean-de-Sixt - N°83 - Décembre/Janvier 2010

Le Bun-J Ride : 4 000 sauts par an

Ouvert en février 2009, le site de Bun-J Ride atteint sa vitesse de croisière. Ce site unique au monde attire de plus en plus d’intrépides et les projets foisonnent.

ara83-17.jpgDu premier croquis posé sur un bout de papier à la réalisation finale, il se sera écoulé plus de deux ans. L’idée première de Jean-François Michelin était tellement révolutionnaire qu’il lui a fallu une bonne dose de conviction pour la faire aboutir. Ayant travaillé pour le leader mondial du saut à l’élastique, le créateur du Bun-J Ride a longtemps cogité pour faire des sauts, mais à partir d’un tremplin. C’est désormais chose faite à Saint-Jean, après de multiples contrôles, des tests, afin d’obtenir une sécurité totale.
«Dès le début, la technique était au point mais nous avions oublié une chose pourtant primordiale, la partie commerciale, confie Laurent Pannetier, partenaire financier dans l’entreprise. C’est pour cette raison qu’à la mi-2009 je suis entré au capital afin de réinjecter de la trésorerie. Depuis, l’hiver 2010 a été correct et l’été aussi. Nous en sommes à 4 000 sauts en un an.»
Le Bun-J Ride, c’est donc du saut à l’élastique sur tremplin. Celui-ci permet une prise d’élan sur 28 mètres avant un saut de 40 mètres et un atterrissage en douceur grâce aux élastiques. Le tremplin a l’avantage de pouvoir pratiquer ce sport aussi bien l’hiver que l’été, que ce soit à ski, surf, vélo ou luge, et même à pied. La sécurité se fait par l’attache du sauteur avec un harnais relié à deux élastiques coulissant le long de câbles en acier.
Pour Laurent Pannetier, la notoriété commence à fonctionner. «Des gens qui sont venus par curiosité en hiver reviennent l’été pour éprouver d’autres sensations. La clientèle se situe entre 15 et 45 ans qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, à égalité. Par rapport au saut à l’élastique où le sauteur est au départ plus proche de la terreur puis soulagé d’avoir sauté, le Bun-J Ride a un côté ludique plus marqué et les sauteurs sont toujours euphoriques à l’arrivée. Il y a aussi le fait que certains réalisent un saut à pied ou en luge pour se rassurer, puis reviennent pour le faire à ski.»
La nouveauté de cette année est le tandem, que ce soit en luge – pour l’hiver – ou à vélo. L’autre nouveauté : les contacts noués avec l’étranger. «Le Danemark est intéressé par le concept. Pour eux, ce serait dans le cadre d’écoles de saut à ski et donc à but pédagogique. Des Canadiens nous ont également contactés. Le but maintenant serait de monter un tremplin dans une station, directement sur des pistes de ski. Que des étrangers nous sollicitent est enthousiasmant mais la jeunesse de l’entreprise ne nous autorise pas encore à créer d’autres sites. Dans tous les cas, nous y réfléchissons pour l’avenir.»

Bun-J Ride
Site à proximité de l’office de tourisme
Tarifs : sauts de 55 € à 95 €
www.bun-j-ride.com
Tél. 06 61 46 50 18
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Courrier des lecteurs
Nous avons reçu un courrier de M. Jean-Claude Rolland, propriétaire d’une résidence secondaire au Grand-Bornand, sur la suppression de la gratuité du forfait ski pour les seniors ; courrier d’abord envoyé au président de la SAEM des remontées mécaniques du Grand-Bornand en date du 13 janvier. M. Rolland souligne qu’il en fait plus un problème de principe que financier et pense qu’il n’est pas le seul à être choqué par cette mesure mesquine.

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