Manigod - N°91 - Avril/Mai 2012

Les Margotins - Le théâtre manigodin, une véritable institution

 

Ils ont fêté leur 20e anniversaire en 2010 et les Margotins reviennent cette année avec encore une comédie pour le plus grand plaisir du public qui en redemande.

«Le théâtre a toujours bien fonctionné à Manigod, confie Céline Lambersend, présidente des Margotins depuis 2004. Nous jouons principalement des comédies parce que le public est demandeur et que cela nous fait plaisir de les jouer.»

Si à l’origine, dans les années 50, le théâtre est à l’initiative de la Jeunesse d’action catholique, en 1960 le théâtre dépend de la chorale pour agrémenter des soirées de saynètes entre des chants. Surtout, ces soirées permettent de financer la salle paroissiale alors en cours de construction. Déjà à cette époque les pièces ont un succès au-delà du village. Mais en 1976 ces soirées théâtrales cessent ; elles ne reprendront que quatorze ans plus tard par des anciens comme Alphonse Perrillat peut-être nostalgiques des bons moments passés ensemble sur scène.

C’est en effet depuis 1990 qu’une troupe s’est constituée en association, comptant aujourd’hui une trentaine de membres. Les Margotins, surnom des Manigodins dans la plaine, sont nés et dès le départ le succès est au rendez-vous de chaque représentation. «Depuis, nous jouons chaque année ou parfois tous les deux ans afin de nous accorder des pauses comme l’année dernière», explique la présidente. Quoi qu’il en soit les membres de l’association sont tous Manigodins et sont tout autant agriculteurs, artisans que retraités. «Certains viennent aussi pour la confection des décors qui sont toujours très riches. Nos adhérents sont tous des amateurs passionnés. Et nous avons la chance d’avoir de nouveaux adhérents, qui plus est des hommes, ce qui manque souvent aux associations.»

Tous passionnés parce que le travail débute bien en amont des représentations. Dès l’été, la tâche consiste à lire des pièces de théâtre. «Le choix est souvent difficile parce qu’il faut que la pièce soit intéressante, qu’il y ait suffisamment de rôles et qu’elle plaise au plus grand nombre ainsi que les rôles qui doivent convenir à chacun.» Viennent ensuite les répétitions qui sont très intenses les semaines précédant les représentations avec le choix des metteurs en scène et la construction des décors. 

C’est grâce à cette passion que les Margotins se produisent durant quatre représentations en avril dans une comédie policière en quatre actes.

La troupe de théâtre a désormais son site Internet : www.lesmargotins.fr


 

«Merci du cadeau !»

La pièce de théâtre que joueront les Margotins ce printemps conte l’histoire d’un oncle qui revient du Canada, après trente ans d’absence, immensément riche et voulant faire de sa nièce son héritière. Il débarque alors chez sa sœur Pauline qui a la garde de cette nièce un rien naïve et met en garde les trois copains de sa sœur de sa crainte d’être abattu et de veiller alors sur sa nièce Anaïs. C’est ainsi qu’il en vient à perturber la quiétude de cette bande d’amis bien installés dans l’auberge tenue par Pauline et les enjoint de servir d’éducateur et de garde du corps à Anaïs... «Merci du cadeau !» Il s’agit tout autant d’une comédie que d’une parodie policière d’une heure quarante-cinq minutes. Les comédiens sont onze sur scène et les metteurs en scène sont Marie-Pierre Josserand et Murielle Blanchet.

La salle compte 270 places et il est conseillé de prendre ses places en pré-vente à la poterie de Manigod, les 13 et 20 avril de 17h à 19h et les 14 et 21 avril de 10h à 12h. Tarifs : 8 € adulte et 4 € moins de 12 ans. Les représentations ont lieu les 14, 20 et 21 avril à 20h30 et le 15 avril à 15h à la salle des fêtes.

 

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Courrier des lecteurs
Faisant suite à l’ouverture de l’enquête publique concernant la révision partielle du schéma de cohérence territoriale (SCoT) sous l’égide de la Communauté de communes des vallées de Thônes, qui s’est déroulée du 7 décembre au 8 janvier, nous avons reçu un courrier de Madame Catherine Garrigue de Jouars-Pontchartrain (78) et résidente au Grand-Bornand. Il s’agit d’une lettre envoyée à la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne.

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