Livres
Le ski de fond, skating, classique, de Renaud Charignon et Wilfrid Valette, préface de Vincent Vittoz, éditions Glénat, 15 €
Comment débuter ou se perfectionner, en classique ou en skating, quel matériel choisir, comment se préparer aux courses, quel fart appliquer, comment faire débuter ses enfants, qu’est-ce que le combiné nordique ou le biathlon ? Ce guide attendu donne les clés pratiques à ceux qui s’intéressent de près ou de loin au ski de fond. Grâce aux nombreux décomposés photos les conseils techniques sont clairs et une présentation des grands sites nordiques français complète cet ouvrage.
Agenda Montagne 2012, collectif, éditions Glénat, 9,99 €
Les montagnes que cet agenda désigne comme les plus belles du monde illustrent tous les aspects de la fascination qu’elles exercent. L’agenda montagne séduira tous les passionnés qui trouveront, comme dans les éditions précédentes, les pages pratiques actualisées : météo, secours, parcs, presse spécialisée, sites Internet, compagnies des guides, refuges, etc., et bien d’autres informations fort utiles.
Les 4 000 des Alpes, de Daniel Léon et les photographes Pierre Abramowski et Maurice Schobinger, éditions Glénat, 19,95 €
Cet ouvrage ouvre sur un regard et un travail photographique étonnant. Les auteurs ont pris de la hauteur et offrent un point de vue totalement arbitraire et original sur les géants des Alpes. Depuis leur hélicoptère en vol stationnaire à l’exacte altitude de 4 000 m et à une distance de 3 km de leur objectif, ils ont photographié les 82 «4 000» répertoriés officiellement par l’Union internationale des associations d’alpinisme. Le résultat est impressionnant. Au fil des pages, nous survolons ces majestueux sommets, nous côtoyons les faces, nous les comparons, nous en scrutons les moindres passages...
Une terre, des hommes..., d’Henri Didelle, préface de Pierre Bonte, éditions De Borée, 35 €
Henri Didelle a réussi, par cet ouvrage de photographies tout autant que de textes, à finaliser son rêve : témoigner d’un temps à jamais révolu et dresser le portrait le plus fidèle possible de ses voisins devenus parfois amis des années 1970.
A l’âge de 26 ans, il peut enfin s’acheter un appareil photo Réflex. De ce jour de 1972, Henri Didelle quadrille ce coin de Maurienne, autour de Saint-Rémy de Maurienne où il est né pour, comme il le dit, «tenter de dresser une sorte d’inventaire des gens qui vivaient en marge, vieux et seuls de préférence». Durant cinq ans d’une manière intensive, puis une décennie moins assidûment, l’auteur force les rencontres et prend son temps pour apprivoiser ses modèles et la lumière. Il entre ainsi en possession de centaines de clichés. Ce n’est que quarante ans plus tard que l’envie d’en faire un livre prend forme dans son esprit, essentiellement pour témoigner de cette époque et surtout de ces paysans désormais disparus. Pour ainsi ne pas les oublier et montrer aux nouvelles générations une vie de la terre qui n’avait pratiquement pas évolué depuis des siècles.
Les pages se tournent alors pour rencontrer Abel, Auguste, Amédé, Catherine et Mathilde, et tous les autres, ces visages burinés et marqués, ces corps fatigués et parfois estropiés, ces villages et ces fermes cernés par la pauvreté et la dureté de la vie. Pour autant une certaine sérénité se répand au fil des clichés en noir et blanc et comme le souligne en préface Pierre Bonte, «ils ont prolongé une vie simple, basée sur des besoins essentiels à satisfaire, comme ceux qui les avaient précédés, en harmonie avec la nature».
La Vallée des cyclamens et Couleurs de terroir, d’Yvonne Dubois, éditions De Borée, 6,50 € et 7,90 €
Ces carnets d’une paysanne sont une heureuse réédition au format poche de l’une des figures de la littérature régionaliste savoyarde contemporaine. Yvonne Dubois a, depuis son adolescence, toujours écrit, au début plus pour noter noir sur blanc ses impressions, ses préoccupations et ses espoirs aux tréfonds de ses insomnies sur des cahiers d’écolière. Mais aussi, progressivement, pour donner sa version du monde paysan qui est le sien dans ce coin des Bauges, dans cette vallée du Chéran, cette vallée des cyclamens.
Dans le premier tome, Yvonne Dubois raconte ainsi sa vie de paysanne alors qu’elle aurait voulu être institutrice. D’une écriture simple et chaleureuse, l’auteur conte tout autant un vélage qu’une manifestation pour défendre l’agriculture de montagne, sa rencontre avec Lucien son mari que l’amitié qui la lie avec ses voisins, mais aussi la cueillette des cyclamens avant d’aller les vendre à Aix-les-Bains.
Ainsi la vie d’Yvonne Dubois s’égrène dans quatre tomes dont le dernier est «Couleurs de terroir». L’écriture de celui-ci est déclenchée par la visite d’une ferme en Normandie et la découverte d’une telle différence entre cette agriculture intensive et celle de montagne. Yvonne Dubois a encore tellement à raconter de son amour de la terre, de ses rencontres, de sa vie de famille et de son village.