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À l’issue d’une mission de sauvetage, le peloton de gendarmerie de haute montagne de Briançon découvre un corps restitué par un glacier après bien des années. Le lien est vite établi avec la disparition d’un dirigeant d’entreprise soixante-dix ans auparavant. L’enquête diligentée à l’époque avait conclu à un accident. Le PGHM va rouvrir le dossier, et la curiosité de l’un de ses membres va mettre en lumière une vérité bien différente.
La haute montagne est le théâtre d’une découverte macabre qui relance une enquête criminelle captivante.
Ce thriller est le premier roman écrit par Dominique Treteau qui mena une carrière en entreprise, dans des fonctions commerciales.
Le deuxième piolet de Dominique Treteau, éditions du Mont-Blanc, 12,50 €
Née près de Montgenèvre, la Durance court sur plus de 320 kilomètres jusqu’à Avignon, alimentant en eau toute la Provence. Chantée par Giono, peinte par Paul-Camille Guigou, la Durance a pourtant eu longtemps mauvaise réputation. Il faut dire que ses crues torrentielles détruisaient gués, ponts, cultures et habitations. Muselée par des barrages et des canaux, la belle s’est assagie et est aujourd’hui courtisée pour ses ressources hydrauliques et touristiques.
Ce nouvel opus de la revue L’Alpe évoque ainsi Jean Giono, le poète disparu il y a cinquante ans, les rateliers de la Durance qui acheminaient les grumes de bois coupées dans les forêts des Hautes-Alpes, Joachim Martin, ce menuisier qui, dans les années 1880, installant le plancher du château de Picomtal, confie ses secrets de famille et de son village aux lattes de bois, en gravant son histoire sur leur revers. Est aussi racontée l’histoire des canaux d’irrigation du bassin de la Durance, ainsi que le partage de l’eau, les conflits et les solutions, et le tourisme nautique, ce nouvel or bleu, tout comme cette architecture sortie des eaux entre terre, galets et graviers.
L’Alpe n° 89, La Durance, l’eau vive de la montagne, 18 €
«Maman, demain je pars pour la face nord du pic Sans Nom. Tu trouveras peut-être ce mot un peu tard mais au cas où, tu sauras où me retrouver. J’aurai fait attention, tu sais ! » Paul vit pour la montagne, il s’y consume à la recherche de quelque chose d’insaisissable, qui se dessine au fil des ascensions. Il fume, grimpe souvent en solitaire, hésite, se fait peur, skie des pentes de neige raides comme les toits des clochers, visite la très haute altitude, court sur les arêtes… Parfois il s’arrête et se retourne sur les instants incandescents de son passé, ces moments où « le monde entier se concentre dans un geste ».
Souvent ils sont là, les disparus là-haut ou là-bas, les mentors, les proches, les amis népalais morts sur la route ou sous l’avalanche, les amis encore… Car « la mort n’est jamais loin au plus intense de la vie ». La vie que raconte Paul Bonhomme avec la maîtrise d’un écrivain de l’action, c’est la sienne : la vraie vie d’un as de l’alpinisme d’aujourd’hui. Une vie fiévreuse, rapide, hantée parfois mais toujours intense. Où la recherche de la beauté en montagne se prolonge dans l’écriture.
Paul Bonhomme est guide de haute montagne et « ultra-montagnard ».
Raide vivant de Paul Bonhomme, éditions Guérin, 20 €
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