Sommaire du journal N°32 - Juin/Juillet 2002
Chers lecteurs,
Il n'y a pas photo, comme on dit, entre les animations des stations de bord de mer et celles de la montagne en été. Les premières sont souvent d'une médiocrité affligeante alors qu'ici un véritable effort est fait pour attirer et retenir le touriste. Quelques bémols cependant, dans les animations des Aravis où l'enfant est roi. Si Le Grand-Bornand reste exemplaire, La Clusaz flotte un peu dans son "positionnement" entre le sport de haut niveau et des pratiques sportives accessibles à tous. Quant à Manigod, espérons qu'on abandonnera, dans ce cadre enchanteur, l'idée d'un "quad" à la pollution sonore redoutable. Les animateurs des stations ne doivent pas perdre de vue, en effet, qu'il y a une différence "culturelle" de taille entre celui qui choisit la montagne et sa découverte et celui qui préfère le matelas de plage et le bronzage à tout prix... L'acquisition d'une partie du Bargy par un certain nombre d'entre vous en est une bonne illustration. Sous l'impulsion d'une association, Asters, le concours de l'Aga Khan, l'argent d'un célèbre fabricant de cosmétiques... et le vôtre, l'opération qui consistait à préserver l'existence du gypaète barbu dans le massif est réussie. Et d'autant plus réussie, à nos yeux, que l'alpagiste, qui a cédé 90 hectares de montagne, peut y poursuivre son activité. Cette opération pourrait inspirer aux pouvoirs publics la création d'un "Conservatoire de la montagne", à l'exemple du Conservatoire du littoral qui achète – selon ses moyens – le maximum de terrains en bord de mer pour les préserver de toute tentation immobilière et y protéger la faune et la flore existantes.
Il n'y a pas photo, comme on dit, entre les animations des stations de bord de mer et celles de la montagne en été. Les premières sont souvent d'une médiocrité affligeante alors qu'ici un véritable effort est fait pour attirer et retenir le touriste. Quelques bémols cependant, dans les animations des Aravis où l'enfant est roi. Si Le Grand-Bornand reste exemplaire, La Clusaz flotte un peu dans son "positionnement" entre le sport de haut niveau et des pratiques sportives accessibles à tous. Quant à Manigod, espérons qu'on abandonnera, dans ce cadre enchanteur, l'idée d'un "quad" à la pollution sonore redoutable. Les animateurs des stations ne doivent pas perdre de vue, en effet, qu'il y a une différence "culturelle" de taille entre celui qui choisit la montagne et sa découverte et celui qui préfère le matelas de plage et le bronzage à tout prix... L'acquisition d'une partie du Bargy par un certain nombre d'entre vous en est une bonne illustration. Sous l'impulsion d'une association, Asters, le concours de l'Aga Khan, l'argent d'un célèbre fabricant de cosmétiques... et le vôtre, l'opération qui consistait à préserver l'existence du gypaète barbu dans le massif est réussie. Et d'autant plus réussie, à nos yeux, que l'alpagiste, qui a cédé 90 hectares de montagne, peut y poursuivre son activité. Cette opération pourrait inspirer aux pouvoirs publics la création d'un "Conservatoire de la montagne", à l'exemple du Conservatoire du littoral qui achète – selon ses moyens – le maximum de terrains en bord de mer pour les préserver de toute tentation immobilière et y protéger la faune et la flore existantes.
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- Election présidentielle
- Alpinisme : de Chamonix à l'Himalaya
- Tunnel du Mont-Blanc : nouvelle mobilisation
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