Sommaire du journal N°35 - Décembre/Janvier 2002

Chers lecteurs,

Grâce au reblochon (2 656 tonnes en 2001), le massif des Aravis compte une centaine d'exploitations agricoles et arrive à maintenir une agriculture et un élevage qui, ailleurs en montagne, ont souvent tendance à disparaître. Ce maintien d'une agriculture traditionnelle à côté des activités touristiques les plus en pointe est un des attraits majeurs des Aravis. Mais le tableau n'est pas tout rose et André Périllat, le maire du Grand-Bornand, souligne dans la dernière lettre du Sima – le syndicat intercommunal du massif des Aravis – les principaux problèmes que rencontrent La Clusaz, Le Grand-Bornand et Saint Jean de- Sixt : une circulation automobile que, les weekends, les infrastructures ne suffisent plus à canaliser, une très forte pression foncière qui pénalise les habitants permanents et le "phénomène des volets clos" – 50% des logements ne sont jamais loués – qui s'aggrave. Les deux derniers contrats de plan avaient grandement aidé les communes à améliorer l'offre touristique et à mieux faire connaître les stations. Le
Sima postule aujourd'hui au 12e contrat de plan pour solliciter les aides sur notamment trois points : – la définition d'un schéma global d'aménagement qui garantisse les équilibres économiques, sociaux et environnementaux ; – l'amélioration de l'offre touristique, surtout en été ; – la promotion des stations, pour l'hiver et l'été, à l'étranger. Ce contrat devrait être l'occasion de débattre de l'avenir des stations, non pas de façon individuelle mais globale. Tant il est vrai que si l'intercommunalité a un sens, c'est bien ici, dans ce massif des Aravis qui représente une véritable entité.