La Floria, nouveau télésiège stratégique
Mis en service en début de saison, le nouveau télésiège de la Floria a été officiellement inauguré le 9 janvier. L’occasion de faire un historique des remontées mécaniques au Grand-Bornand.
Le maire, Gérard Perrissin-Fabert, a remonté la pente de l’histoire de la station jusqu’en 1946, date à laquelle Guy Salino et Félicien Missilier «prennent l’initiative de construire un télé-traîneau aux Dodes, à l’envers du village». Lors de son discours inaugural de la Floria du 9 janvier, l’édile a parcouru quelques décennies de construction des remontées mécaniques, s’arrêtant à des étapes phares, comme en 1953 avec la société des téléskis construisant les Outalays, le Baby en 1958, puis le premier téléski de la Floria en 1961. Le maire a aussi mis en avant la société Chinaillon Beausite créée en 1966 pour réaliser le téléski du Chatelet, le Mini-Schuss et la Cour. Ce sont en quelque sorte des pionniers, qu’ils soient entrepreneurs ou élus, ayant eu le flair de pousser en avant la technologie permettant de transporter les skieurs... Jusqu’à la dernière décennie ayant permis de parachever le domaine skiable avec l’aménagement de la neige artificielle, mais aussi de restructurer le Chatelet, la Tolar, les Gettiers, le Maroly et le Lachat.
La rénovation de la Floria s’inscrit dans le réaménagement global du domaine et permet de recentrer les skieurs sur des pistes délaissées ces dernières années. Il est en outre une attraction non négligeable pour les nouveaux locataires du Village de Lessy de MGM situé juste en face. Ainsi, le nouveau télésiège de la Floria et l’aménagement de la plate-forme du sommet permettent de desservir l’ensemble du domaine skiable.
Dans son discours, Gérard Perrissin-Fabert a encore mis en avant les négociations que son équipe a dû entreprendre avec la société constructrice Dopplmayer, pour revoir le marché à la baisse : suppression de la gare intermédiaire et non démontage du Chatelet et, de fait, économiser la mise en place d’une gare de stockage des sièges en aval de la Floria. Tout ceci pour arriver à une baisse du coût total de 4,5 M€.
Le maire en a aussi profité pour faire un appel du pied aux entrepreneurs privés. Si la collectivité et la Saem des remontées mécaniques jouent le jeu de l’investissement, en face le premier magistrat verrait bien «l’installation d’hôtels de qualité, des commerces de bouche ou d’ambiance, des restaurants, des bars ou des salons de thé», mais «pas de magasin de sport ni de saucissons !»
Pour la première fois et chose étrange, la nouvelle installation a été bénie par le curé de la station, André Arnet ; une coutume en usage en Autriche.
Côté technique
Télésiège débrayable 6 places
Capacité : 2 400 skieurs/heure, peut monter à 3 250 dans sa version maximale
Longueur : 1 554 m
Dénivelée : 515,5 m
Pente maximum : 79%
Nombre de sièges : 71 (104 dans sa version définitive)
Vitesse : 5,25 m/s
Temps de montée : 5 minutes
Dimension du câble : 47 mm
Nombre de pylônes : 15
Motrice amont
Coût global de réalisation : télésiège, terrassement, enneigement artificiel du secteur de la Floria (hors études et maîtrise d’œuvre) 8,2 M€.
J0 2018 dans les Aravis
Lors de cette inauguration, le député Lionel Tardy a axé son discours sur les sites sélectionnés dans le massif des Aravis pour la candidature d’Annecy/Haute-Savoie des Jeux olympiques d’hiver de 2018. Le premier oral devant le Comité national olympique et sportif français s’est tenu le 21 janvier pour les quatre villes candidates françaises. Le choix du site français pouvant concourir au niveau mondial sera fait le 18 mars. En 2010 le Comité international olympique fera connaître son choix des villes retenues pour la dernière phase de candidature, la décision finale interviendra en 2011. Dans la candidature, Le Grand-Bornand est retenu pour l’ensemble des épreuves de biathlon. La Clusaz a été choisie pour accueillir le saut à ski, le ski acrobatique, le ski de fond et le combiné nordique. L’ensemble des épreuves des Jeux paralympiques se dérouleraient dans les Aravis. Les autres épreuves se répartiraient dans le massif du Mont-Blanc ainsi qu’en Savoie.
Quel plaisir de voir Le Chinaillon et le télésiège de la Floria!
Ce lieu que je connais depuis 1992, mais malheureusement qu'en été! Bien sur à cette époque ce télésiège n'existait pas, puisqu'à cette époque, il y avait les tennis et que nous allions à la Résidence du Roc des Tours où il y avait sa piscine.
René