Sommaire du journal N°146 - Juin/Juillet 2021
Chers lecteurs,
Après avoir rappelé que l’État avait dépensé 5,4 milliards d’euros depuis le début de la crise sanitaire pour aider financièrement les acteurs de la montagne, le Premier ministre a présenté, le 27 mai à Bourg-Saint-Maurice, un plan d’investissement de 330 millions d’euros pour le tourisme de montagne baptisé « Avenir montagne ». La crise sanitaire, avec l’arrêt des remontées mécaniques, a montré la fragilité du modèle « tout ski ». Mais elle a permis aussi, grâce au dynamisme des uns et des autres, de découvrir ou redécouvrir les attraits de la montagne et la richesse de sa biodiversité à un moment où l’on doit s’attaquer réellement à la pollution et au réchauffement climatique. « Avenir montagne » se décline en trois axes principaux. Le premier consiste à diversifier l’offre touristique pour sortir – un peu – du « tout ski », à ressusciter les « colos » apprenantes, jumeler les écoles des stations avec les écoles de tout le pays, etc. Le deuxième axe vise à accélérer la transition écologique en favorisant des solutions de mobilité durable, en créant par exemple des téléphériques de la vallée à la station pour désengorger la circulation des voitures, en restaurant 1 000 km de sentiers de montagne à l’exemple des sentiers du littoral.
Le troisième axe vise à enrayer la prolifération des « lits froids » en permettant leur acquisition et leur rénovation avec l’aide de la Banque des territoires qui a prévu 100 millions sur cinq ans pour accompagner les tours de table entre propriétaires et acquéreurs. Des esprits chagrins regretteront que les aides ne soient pas plus massives. Mais ce n’est pas à l’Etat de tout faire et le plan « Avenir montagne » a au moins le mérite d’amorcer la pompe de solutions durables.
Claude Fouchier
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