Sommaire du journal N°28 - Octobre/Novembre 2001
Chers lecteurs,
On a parfois déploré, dans les Aravis, l'éloignement des grands axes de circulation routiers et ferroviaires qui freinait le développement économique. On s'est donc résolu à une mono-économie, celle du tout tourisme. Quand on voit ce qui arrive à nos voisins de la vallée de Chamonix, on peut se demander si l'inconvénient de l'isolement n'est pas en fait un avantage extraordinaire. Pas de bruit, pas de pollution, pas de danger. Les Chamoniards attendent, en effet, dans l'angoisse, la réouverture du tunnel et le retour des camions. La colère monte et ce n'est pas la pseudo-concertation du 2 octobre qui pouvait la calmer. Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports, est, en effet, arrivé les mains vides ou presque à la réunion où il avait convoqué les élus de la vallée. En fonction des différentes restrictions à la circulation, il y aura, a dit le ministre, 30% de camions en moins. Où iront-ils ? Sur la Maurienne sans doute, ce qui n'est pas une solution. Une faible part sera absorbée par la ligne ferroviaire du Mont-Cenis réaménagée, mais pas avant trois ou quatre ans. Quant au Lyon-Turin, M. Gayssot a souhaité que la mise en service intervienne en 2012 au lieu de 2015. Un souhait platonique, on le craint. En dehors de cela, aucune discussion, aucun audit, aucune réflexion de fond sur l'évolution de la politique des transports, notamment entre la France et l'Italie. Quand on sait que le nombre des camions va doubler dans les dix ans, il serait pourtant urgent de prendre des décisions et de tenter de trouver des solutions rapides et si possible originales. Gouverner c'est prévoir. Mais la culture de nos hommes politiques, presque tous issus de l'administration, ne les a préparés ni à anticiper ni à faire preuve d'imagination créatrice.
On a parfois déploré, dans les Aravis, l'éloignement des grands axes de circulation routiers et ferroviaires qui freinait le développement économique. On s'est donc résolu à une mono-économie, celle du tout tourisme. Quand on voit ce qui arrive à nos voisins de la vallée de Chamonix, on peut se demander si l'inconvénient de l'isolement n'est pas en fait un avantage extraordinaire. Pas de bruit, pas de pollution, pas de danger. Les Chamoniards attendent, en effet, dans l'angoisse, la réouverture du tunnel et le retour des camions. La colère monte et ce n'est pas la pseudo-concertation du 2 octobre qui pouvait la calmer. Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports, est, en effet, arrivé les mains vides ou presque à la réunion où il avait convoqué les élus de la vallée. En fonction des différentes restrictions à la circulation, il y aura, a dit le ministre, 30% de camions en moins. Où iront-ils ? Sur la Maurienne sans doute, ce qui n'est pas une solution. Une faible part sera absorbée par la ligne ferroviaire du Mont-Cenis réaménagée, mais pas avant trois ou quatre ans. Quant au Lyon-Turin, M. Gayssot a souhaité que la mise en service intervienne en 2012 au lieu de 2015. Un souhait platonique, on le craint. En dehors de cela, aucune discussion, aucun audit, aucune réflexion de fond sur l'évolution de la politique des transports, notamment entre la France et l'Italie. Quand on sait que le nombre des camions va doubler dans les dix ans, il serait pourtant urgent de prendre des décisions et de tenter de trouver des solutions rapides et si possible originales. Gouverner c'est prévoir. Mais la culture de nos hommes politiques, presque tous issus de l'administration, ne les a préparés ni à anticiper ni à faire preuve d'imagination créatrice.
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Courrier des lecteurs
De M. Pierre Baugey, habitant du Grand-Bornand, moniteur de ski, ancien conseiller technique et sportif de la Jeunesse et des Sports et ancien conseiller municipal.