Sommaire du journal N°31 - Avril/Mai 2002
Chers lecteurs,
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous. C'est pourquoi le projet européen Natura 2000, qui a pour but de mieux protéger la faune et la flore, ne rencontre qu'une minorité d'opposants. Parmi ceux-ci, les chasseurs du Sud-Ouest qui ont exercé, auprès des gouvernements successifs, une pression politique telle que la France, accusée de traîner les pieds, a été condamnée par la Cour européenne de justice. Maintenant le temps presse –sous la menace d'amendes considérables – et l'Etat, après avoir longtemps tergiversé, agit dans la précipitation et contraint les élus locaux à se prononcer sur des sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier. Ce qui suscite l'amertume et l'inquiétude des élus locaux comme, par exemple, ceux de La Clusaz et de Manigod. Il faut dire que, dans le même temps où l'Europe et l'Etat leur imposent des règles très contraignantes de protection de la nature, ils contraignent les voisins de la vallée de Chamonix à accepter le retour des camions dans le tunnel du Mont-Blanc, qui entraînera une pollution majeure ! Il y a là une incohérence qui choque et qui montre bien que rien ne peut se faire sans la concertation la plus large possible. Il serait bon que les candidats à la présidentielle et aux législatives, qui sont actuellement à la pêche aux voix, s'en souviennent, une fois élus...
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous. C'est pourquoi le projet européen Natura 2000, qui a pour but de mieux protéger la faune et la flore, ne rencontre qu'une minorité d'opposants. Parmi ceux-ci, les chasseurs du Sud-Ouest qui ont exercé, auprès des gouvernements successifs, une pression politique telle que la France, accusée de traîner les pieds, a été condamnée par la Cour européenne de justice. Maintenant le temps presse –sous la menace d'amendes considérables – et l'Etat, après avoir longtemps tergiversé, agit dans la précipitation et contraint les élus locaux à se prononcer sur des sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier. Ce qui suscite l'amertume et l'inquiétude des élus locaux comme, par exemple, ceux de La Clusaz et de Manigod. Il faut dire que, dans le même temps où l'Europe et l'Etat leur imposent des règles très contraignantes de protection de la nature, ils contraignent les voisins de la vallée de Chamonix à accepter le retour des camions dans le tunnel du Mont-Blanc, qui entraînera une pollution majeure ! Il y a là une incohérence qui choque et qui montre bien que rien ne peut se faire sans la concertation la plus large possible. Il serait bon que les candidats à la présidentielle et aux législatives, qui sont actuellement à la pêche aux voix, s'en souviennent, une fois élus...
Aravis
- Réouverture du tunnel du mont-blanc : Après les voitures, le retour progressif des camions
- Natura 2000 : le grand malentendu
- Impôts locaux : le Département augmente les taux de 20% à 30%
- Brèves
La Clusaz
Le Grand-Bornand
Manigod
Portrait
Chronique juridique
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De M. Frank Vivet du Plessis-Robinson (92), propriétaire à Manigod, Merdassier