Sommaire du journal N°140 - Juin/Juillet 2020

Chers lecteurs,

Certains avaient cru devoir, à l’annonce du confinement, dénoncer ceux qui abandonnaient leur résidence principale pour se réfugier dans leur résidence secondaire. Comme nous l’a écrit un de nos lecteurs abonnés, qui est resté confiné dans sa résidence secondaire, « notre dangerosité éventuelle n’est pas pire ici qu’ailleurs et nous faisons travailler l’économie locale ! »

Il y a bien eu, ici ou là, quelques propos malveillants vis-à-vis des résidents secondaires heureusement vite étouffés. Personne n’oublie, en effet, et en premier lieu les élus, que les résidents secondaires paient, et de très loin, la majeure partie des impôts locaux et participent largement à l’économie locale. A part Saint-Jean-de-Sixt où le nombre de résidences principales et celui des résidences secondaires est à peu près le même, les résidences secondaires sont quatre à cinq fois plus nombreuses que les principales au Grand-Bornand, à La Clusaz et à Manigod, qui comptent, à elles trois, environ 5 000 habitants permanents. Ce qui représente, pour les résidences secondaires, à raison de 2,3 personnes par foyer, selon les estimations de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), un total de 45 000 à 57 000 personnes.

Il est bon de rappeler ces chiffres de temps à autre. On rétorquera que ces résidences secondaires sont devenues, pour le quart d’entre elles, des « lits froids » que les élus locaux et nationaux s’emploient, sans grand succès, à rénover ou à faire rénover.

Il faut maintenant se consacrer à l’avenir, à « la vie d’après ». 

Dans les Aravis, les conseils municipaux, élus dès le premier tour, sont aujourd’hui à pied d’œuvre. On lira, dans ce journal, les principaux objectifs des maires nouvellement élus ou réélus.

Claude Fouchier